• OsornoUn magnifique volcan au bord d'un lac, el lago Llanquihue, dans une sympathique région un peu plus sud que celle des sept lacs en direction de Puerto Montt et Isla Chiloe.

    Osorno est complémentaire avec Villarrica et mérite que l'on s'y attarde. Ne pas confondre le volcan Osorno avec la ville d'Osorno qui a bien peu d'intérêt pour le touriste. Pour visiter tranquille cette région je vous conseille de louer pour 2-3 jours une voiture à Puerto Varas, sinon vous passerez à côté de tout ou presque car seul Frutillar est vraiment bien desservi par les bus. 

    La majorité des touristes réside dans la ville très pratique de Puerto Varas mais certains ne dédaigneront pas passer une ou deux nuits dans le petit village de Frutillar, habituelle excursion à la journée. L'une comme l'autre ville sont d'origine allemande ce qui a une influence sur l'architecture et la gastronomie et tant mieux! J'aime particulièrement le calme de fin de journée à Frutillar. Attention toutefois pour retirer de l'argent. Cela peut être un peu compliqué car seul le DAB du supermarché dans la partie haute de la ville de Frutillar semble habilité pour les cartes "étrangères".

    Il y a beaucoup d´hébergements à Puerto Varas. Vous aurez le choix sauf du 15/01 au 15/02, où comme toujours tout est presque plein. De même pour Frutillar qui offre cependant moins de possibilités. Se restaurer est encore plus simple que se loger et bien souvent bon! A Puerto Varas vous irez au café Danes indiqué dans tous les guides de voyage; c'est bon et pas cher.

    Le volcan Osorno est une véritable carte postale, ne manquez pas d'aller vous promener sur ses pentes. L'accès à la station est difficile sans son moyen de locomotion. Mais ensuite l'Osorno est facilement accessible car l'hiver le volcan se convertit en station de ski. Prévoyez des vêtements chauds même en été car il fait froid et le vent souffle. Il est possible de monter en télésiège mais c'est assez cher. Il est également possible de le gravir mais cela semble réservé aux "spécialistes" contrairement au Villarrica. 

    OsornoFaire le tour du lac est également une excursion assez populaire et vantée par les agences mais sans véritable intérêt. Mieux vaut aller à Frutillar, marcher sur volcan et se rendre à Petrohué sur le bord del lago todos los santos point de départ des croisières à destination de Bariloche en Argentine. Le lac est très beau, bordé par le volcan et des montagnes de toute beauté. Seule ombre au tableau les tábanos, sorte de taon énorme dont la morsure ne vous laissera pas indifférent. Ils sévissent, comme le tourisme de masse, du 15/01 au 15/02 et sont vraiment pénibles. On les trouve d'ailleurs aussi plus au sud sur la carretera austral.

    Osorno

    Ceux qui veulent se faire un hébergement up-class ne manqueront pas de tenter le petrohué lodge sur le bord du lac. Les autres se contenteront d'une visite à la journée, de dormir à Ensanada un village moins cher à 15km ou alors de faire du camping sur les bords du lac. Pour tous il est possible de faire du kayak, une balade bien sympa sur le lac ainsi qu'une marche en forêt sur un sentier bien tracé. 

    En résumé Osorno et sa région sont un excellent choix!!!


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  • Le Brésil est un pays fabuleux pour voyager tant sur le plan touristique que gastronomique grâce aux différents types de restos qui existent. Manger au Brésil

    Manger au Brésil

    C'est un pays très agréable pour les diabétiques, faut dire qu'il y en a de plus en plus! Les divers types de restaurants permettent de suivre son régime sans se priver ni s’inquiéter. Il est très simple de faire des repas équilibrés et on trouve facilement des fruits excellents pour le dessert, mangue, pastèque, ananas, attention toutefois à l'overdose.

    A noter également qu'il y a généralement des mini-frigos dans les chambres des hôtels même moyenne gamme, bien pratique pour garder son insuline.

    Voici les types de restaurants que vous trouverez :

    - Les por quilo: ce sont des buffets avec une assez grande variété de choix, entrées, féculents, légumes, viandes et fruits. On se sert et on paye ensuite au poids. Très pratique, économique et très bon. Le midi je mange toujours dans un por quilo mais rarement le soir.

    - Les tenedor libre: ce sont également des buffets mais le prix est fixe et on mange autant qu'on veut ou peut!

    -Repas au Brésil Les rodizio de pizzas et les churrascarias sont sur le même principe de prix fixe mais des serveurs passent et vous proposent  des pizzas ad-libitum ou , en plus du buffet de légumes-féculents, de la viande également ad-libitum. Là aussi soyez raisonnable et sachez vous arrêter, surtout pour la viande, je sais de quoi parle, sinon ça se terminera en Monty Python et le sens de la vie...tongue

    - Les petits déjeuner sont fantastiques quoique frustants pour nous misérables diabétiques. Toujours sur le principe du buffet, vous aurez le choix entre des fruits, du pain, des crèpes, des céréales, des oeufs, du bacon, des gâteaux faits maison dont certains avec de l'édulcorant. Vigilance toutefois car j'ai cru comprendre que les édulcorants utilisés au Brésil sont interdit à la vente au Canada. De toute façon les diabétologues aujourd'hui disent, avec raison je pense, qu'il est préférable de manger avec du vrai sucre plutôt qu'avec de l'édulcorant, tout est dans l'abus...

     En conclusion: Si vous avez du mal à suivre votre régime et à résister aux tentations- surtout devant l'incroyable buffet du petit-dej- n'allez pas au Brésil!  Sinon c'est sûr vous reviendrez au Brésil, au moins pour y manger!wink2


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  • La gastronomie argentine est loin d'être exceptionnelle. Il faut bien dire que l'argentin n'aime guère sortir de son asado, ses pâtes et  ses pizzas. Bon à savoir: ici les horaires sont décalés par rapport à la France. On déjeune vers 13h30 et le soir on ne vous servira que rarement avant 21h, l'horaire habituel pour l'argentin est plutôt 22h.Repas en Argentine

    Si vous vivez en Argentine il n'y a aucun problème car on trouve de tout. Si vous voyagez dans le pays sachez que, sans être mauvais, les restos ne sont guère variés et manger tous ses repas au resto est vite lassant.

    Une bonne option pour tout le monde (diabétique ou non) est de privilégier des hébergements avec une cuisine de type hostel, appart-hôtel, cabaña ou encore appartement pour une durée plus longue si vous restez sur Buenos Aires. Cela permet, en fonction de vos activités, de ne faire qu'un repas à l’extérieur par jour. Le soir, une bonne option peut être aussi de prendre un truc à emporter et de le compléter par une salade et un fruit. De plus, dans ce type d'hébergement vous aurez un frigo pour garder votre insuline sans angoisses du genre vont-ils éteindre le frigo, me voler mon insuline ou autre. Autre avantage et non des moindres, vous pourrez faire votre propre petit-déjeuner.

    En effet le petit déjeuner dans les hôtels est généralement catastrophique. Il vous arrivera souvent trois misérables toasts avec un café déjà sucré ou pire encore un café en sachet à infuser, et oui ça existe! Si vous logez à l'hôtel il vaut mieux aller au café où vous sera servi un vrai café et des medialunas, attention à demander des medialunas de grasa saladas sinon bonjour le sucre! Sachez que presque tous les cafés sont torréfiés avec du sucre, rien de grave mais tenez-en compte.

    Les empanadas sont très bonnes et peut-être même les meilleures du continent. Elles sont cuites au four et non frites comme au Chili, par exemple. Trois empanadas équivalent à environ 150 g de riz. C'est peu cher mais on reste toutefois un peu sur sa faim, prenez les à emporter et faites-vous une salade en plus. On en trouve partout, dans les boulangeries, dans des restos spécialisés ou non...

    Si vous mangez au restaurant sachez qu'il n'y a aucun souci pour avoir un repas équilibré. Il y a toujours au menu de la salade, des légumes et des féculents. Les pâtes sont généralement bonnes, les frites et les purées très souvent faites maison. Il y a plusieurs sortes de purées:  papas (pomme de terre), calabasa (potiron) et batata (patates douces). Les temps d'attente pour être servis sont normaux voire rapides.

    Les pizzas ne sont vraiment pas géniales. Rien à voir avec la pizza de Rome et pas davantage avec celle de nos fameux camions-pizzas. Une pâte épaisse, beaucoup de fromage, peu d'ingrédients et de la sauce tomate sucrée... pour amateur donc! 

    Il n'y a pas de sucre en morceaux! Le sucre en poudre n'étant pas très pratique à transporter, pour combattre les hypos, assez fréquentes en voyage, vous pouvez vous acheter du dulce de leche (c'est très mauvais pour le cholesterol et vous conduit au resucrage intempestif comme me l'a dit mon diabéto mais que c'est bon!). Le dulce de leche qui ne craint ni le froid ni le chaud ni le transport est mon resucreur preféré en voyage. Prévoyez juste une petite cuillère... Les glaces sont une autre option, sachant que les glaciers sont ouverts jusqu'à très tard à Buenos Aires ( 2h-3h du matin le weekend et au moins 23h en semaine) et que les glaces sont excellentes, rien à voir avec celles de France, mais là aussi le resucrage est souvent excessif.

    Une seule sorte de yaourt est nature et sans sucre Yogs de Sancor.

    Si vous voyagez en bus longue distance et devez manger ne prenez pas le risque  de compter sur un éventuel arrêt-resto qui n'aura sûrement pas lieu et encore moins  sur l'infâme plateau-repas qui vous sera vraisemblablement servi dans le bus. Malgré ce que certains peuvent croire, on peut faire pire, bien pire que le désastre des repas servis dans les avions! Du pain, des chips, des fruits et de l'eau voilà ce que j'emporte systématiquement depuis 20 ans car il est probable que vous n'en ayez pas dans le bus.

     


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  • L'insuline supporte visiblement bien le chaud jusqu'à 25-30°C voire plus. Par contre elle est en quelque sorte détruite par la congélation. Je rappelle que sous aucun prétexte il ne faut se séparer de son insuline et d'un minimum de bandelettes, aiguilles...Je garde le tout dans une trousse, une jolie trousse achetée en Equateur que j'ai dans mon "petit" sac à dos que je ne quitte jamais. En avion il n'y a pas de souci en cabine car, grâce à la clim polaire, l'insuline est bien au frais. En bus cela dépend du bus. Faites surtout attention si vous posez votre sac à terre que le plancher ne soit pas brûlant.

    Je garde mon insuline dans un torchon avec deux ou trois gels réfrigérants, sans les mettre en contact direct, le tout dans une serviette de toilette au milieu de mon sac.

     La serviette sert d'isolant et généralement les gels mettent une bonne journée à décongeler. 

    Quand je suis en avion je garde l'insuline avec moi en cabine avec le même système mais juste avec un torchon.

    Très utile le torchon, surtout pour vous souvenir que vous avez de l'insuline au frigo quand vous partez. Le torchon sur le sac et le tour est joué. Ça peut faire sourire mais deux fois j'ai oublié mon insuline. Rien de grave, juste la journée de perdue pour aller la rechercher!

    Il y a toujours dans les hôtels un congélateur pour recongeler les gels. 

    Les problèmes de frigos: si vous allez dans des hôtels bas de gamme, il n'y aura pas de frigo dans la chambre. Par contre il y a toujours un frigo dans l'hôtel. Jamais personne ne m'a refusé d'y mettre l'insuline. On ne me l'a jamais volée non plus. Mais par contre il y a un risque de l'oublier en partant... Je me mets un papier dans ma trousse pour y penser ou depuis quelques années le fameux torchon!

    Si le frigo a l'air très sale, qu'il est partagé par les autres voyageurs, ou que le personnel ne m'inspire pas confiance, je ne donne qu'un gel réfrigérant à congeler et je garde mon insuline au frais avec l'autre gel dans mon sac.

    En 20 ans les seuls soucis ont été les oublis dus entièrement à ma bêtise. Pour le reste pas de problème.


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  • Recommandations généralesAvant tout il me semble nécessaire d'apporter quelques précisions. Le préambule qui suit , trop long je le sais, n'a d'autre but que vous rassurer cher lecteur inconnu et vraisemblablement diabétique, vous qui, peut-être, hésitez encore à voyager. J'ai connu des moments très difficiles avec mon diabète mais je suis encore là et j'aimerais vous faire profiter de ma maigre expérience de voyageur durant  ces 20 dernières années, c'est à dire en réalité vous éviter  de commettre un certain nombre  d'erreurs.

    J'ai 47 ans, enseignant de mathématiques je vis en Argentine depuis 2008. A l'âge de 25 ans j'ai attrapé le virus du voyage en m'installant à Sinnamary en Guyane française. Je suis diabétique de type 1, insulino-dépendant depuis l'âge de 15 ans. Mon schéma actuel est assez classique: trois injections de novorapid avant chaque repas et le soir une de lantus.

    Je ne suis pas médecin et de ce fait les remarques et/ou conseils divers qui suivent ne sont que le fruit de mes diverses expériences.

    Si je critique parfois le corps médical, je le respecte et le remercie, mais qui mieux que soi-même connait son diabète, son histoire, ses complications, ses peurs, sa relation générale avec ce sympathique intrus dont, il faut bien le dire, on se serait bien passé? S'il est bien une certitude qui est mienne aujourd'hui c'est que si je suis bien dans ma tête mon diabète va mieux, bien mieux.

    Sachez enfin que j'ai connu plusieurs épisodes de décompensation dont un dramatique en 1999 qui s'est conclu par un coma acido-cétosique à Potosi en Bolivie, un pays du tiers-monde comme on dit, mais la médecine bolivienne m'a ramené à la vie. A 4000 m d'altitude, 4 jours de coma, oedème cérebral, 4.5 de tension, dans un hôpital qui n'en n'avait que le nom, pas facile, non vraiment pas facile.

    Voici donc quelques recommandations que je pense importantes pour un diabétique qui voyage.

    - Ne pas voyager seul. Malheureusement il faut envisager la possibilité d'un malaise, d'un dérèglement et, dans ce cas, compter sur des inconnus peut être hasardeux voire dangereux. Dans mon cas je serais mort en 1999 sans ma femme... Sans compter qu'en cas de problème le soutien moral d'un proche est primordial.Recommandations générales

    - Prendre 20 à 25% d'insuline et de matériel (aiguilles, tests...) en plus. Si vous utiliser un stylo avec des recharges, prendre aussi un jeu de stylos jetables ( si le stylo casse, rien ne dit que vous en trouverez facilement un ni même que vous en trouverez un tout court ! ). Ceci dit, en cas de gros pépin, dans toutes les grandes villes d’Amérique du sud, et j'oserais dire du monde entier, vous trouverez de l'insuline. Pas forcément la vôtre mais de quoi vous dépanner. Sachez que si vous utilisez une insuline rapide type novorapid vous pouvez sans souci la remplacer par de l'humalog, par exemple.

    - Dans les transports, ne vous séparez jamais de votre matos et encore moins de votre insuline . Surveillez-les mieux que votre appareil photo ou CB. Lors des voyages en bus, lorsque l'on s'arrête, je les prends même pour pisser, véridique!

    - Avoir une boite de ketodiastix. Votre diabéto vous dira peut-être - il semble que leur vision des choses ait évoluée - que cela ne sert à rien mais en voyage cela est indispensable si votre lecteur de glycémie vous lâche (la pile est toujours à plat au milieu de nulle part et vous avez oublié d'en avoir une de secours, ça m'est arrivé au Chili ), si vous avez un doute sur les résultats (test en haute altitude) où si vous êtes malade et  avez peur de faire une décompensation, le ketodiastix vous aidera à contrôler  votre acétone pour éviter la décompensation.

    - Un ou plusieurs tubes de lait concentré sucré. Pratique, étanche, n'attire pas les fourmis, supporte le chaud et le froid, ne périme jamais, est très sucré, qui dit mieux? Je rappelle qu'on ne trouve pas de sucre en morceaux en Amérique du Sud mais uniquement du sucre en poudre. Attention au resucrage intempestif  par le biais de sucreries.

    - En déplacement, surtout lors des longs trajets en bus,  toujours avoir des féculents sur soi  genre chips, croissants, un bout de pain, des galettes, etc, au moins un minimum. Cela ne sera pas votre repas quotidien bien sûr mais cela reste une sécurité en cas de problème avec les arrêts et/ou horaires. Suivant les pays les arrêts sont rares voire inexistants et les retards fréquents. Pensez qu'un trajet de quelques heures peut durer une journée, voire plus suivant l'état du réseau routier. Pour les repas en voyage mieux vaut être autonome et accepter les entorses au régime sinon , ben, sinon vaut mieux rester chez soi.

    - Connaître le numéro de téléphone de votre assurance rapatriement. Généralement il y en a une avec la carte bleue. C'est la CB Visa qui a organisé mon rapatriement de Bolivie en Guyane où je vivais en 1999. Pour l'anecdote c'est l'armée bolivienne qui m'avait pris en charge, avec haie d'honneur à l'arrivée à La Paz, la classe!

    Recommandations générales- Méfiez-vous des excursions aventure en groupe. En effet il est très probable que tout le monde s'en foute de votre diabète. Les gens paient pour faire un truc ouf, inédit, que sais-je, l’ascension d'un volcan départ à 4 h du matin, petit-dej sommaire au sommet à 9h et retour vers 15 h pour le déjeuner ou bien encore quelques jours au fond de la jungle avec 2 repas par jour, 10 km de marche par jour, bref toutes sortes de choses qui sont plaisantes mais qui peuvent être dangereuses pour nous si nous ne nous sommes pas bien préparés. Et croyez-moi, vos compagnons, même les plus sympas ne s'arrêteront pas pour vous, ils ne sacrifieront pas leur excursion pour un pénible qui doit manger sí o sí!

    - Si vous êtes juste question budget, faites des économies sur le logement, les transports ou les excursions mais jamais sur la bouffe! Choisissez de bons restos car l'intoxication alimentaire, certes gênante mais  souvent bégnine chez le commun des mortels, est redoutable pour nous pauvres diabétiques! Ceci étant, pas de recette miracle pour le choix d'un resto qui reste souvent intuitif. En Inde justement, je suis tombé malade dans un resto sympa alors qu'en mangeant dans la rue il ne m'est rien arrivé.

    L'intoxication alimentaire peut vous conduire droit à l'acido-cétose - je sais de quoi je parle - et là plus personne ne rigole car c'est de votre vie qu'il en va

    En conclusion, voyager ne comporte pas de risque particulier si vous êtes bien préparés, conscient que certaines choses ne peuvent pas être faites, ou alors envisagées avec sérieux. En quelque sorte il faut pouvoir imaginer l'impensable! Facile, non?!

    Trois liens vers d'autres blogs de diabétiques:

    http://www.worlddiabetestour.org/

    http://www.troarbed.net/

    http://mon-enfant-diabetique.com/

     


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